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Des résidents s'occupent du jardin partagé

Un jardin partagé à la maison relais d’Ambérieu

La Maison Relais Gabriel Rosset d’Ambérieu-en-Bugey, par le biais du pôle immobilier de l’association, pilote un projet de jardins partagés.

Comment l’idée est-elle née ?

Des bacs créés par les Jardins du Cœur et gérés pas les résidents de la maison relais Gabriel Rosset avait été créés en 2016 mais un changement d’équipe et l’apparition de la COVID 19 ont mis le projet en suspens.Lors d’un Conseil des résidents (qui a lieu chaque mois), les résidents ont émis le souhait de reprendre l’idée en créant cette fois-ci, un jardin au sol.

C’est à l’occasion d’un plan de relance mis en place par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation que le projet a pu voir le jour cet été : 140 000 euros ont été alloués au département de l’Ain pour le développement de jardins collectifs en 2021.

Ce plan de relance fut l’occasion pour la maison relais Gabriel Rosset d’Ambérieu-en-Bugey de s’associer à la maison relais Roberte Bergeron d’Oyonnax, et les logements diffus d’Ambérieu-en-Bugey pour faire de leur jardin, un jardin partagé !

Où et pour qui ?

Un jardin au sol a été créé au sein de la maison relais d’Ambérieu-en-Bugey (d’environ 50m2). Le groupe à l’initiative de ce projet souhaite par la suite l’agrandir et en créer deux autres au sein de la cour des logements diffus voisins et la maison relais d’Oyonnax, pour atteindre une superficie totale de 140m2 de terre.

Les 24 résidents de la maison relais, la vingtaine de locataires des logements diffus, les 150 locataires de la résidence sociale d’Ambérieu-en Bugey mais également tous les bénévoles de ce projet peuvent bénéficier gracieusement des produits récoltés.

Avec l’aide de qui ?

Les Jardins du Cœur se sont associés au projet en apportant une fois par semaine, leur savoir aux résidents. Les voisins et différents partenaires qui ont tous un rôle utile et important dans cette initiative se sont joints au projet : le Centre social du Lavoir, l’Accorderie, la MJC, la résidence sociale Jean de Paris, les logements diffus Alfa3a. La Banque Alimentaire s’est également liée au projet, pour permettre une conservation des récoltes et de lutter au maximum contre le gaspillage alimentaire.

Associer différents partenaires autour de ce projet éco-citoyen en faveur des plus précaires relève d’une innovation sociale. En effet, ce projet contribue donc au développement du dynamisme d’Ambérieu-en-Bugey. De plus, amener des publics – éloignés de cette thématique – par l’investissement de tous et la mutualisation des ressources et des compétences, traduit une volonté d’échanges de partage et de réussite collective.

Quels sont les impacts économiques, sociaux et environnementaux de ce projet ? 

La création de ces jardins partagés répond à plusieurs objectifs économiques, sociaux et environnementaux :

  • Grâce à ce projet en circuit court, les résidents apprennent les techniques de jardinage naturelles et sans pesticides. Ainsi, ils sont à la fois acteurs et bénéficiaires d’une alimentation saine et équilibrée à petit prix.
  • Ce projet permet aux résidents des structures de créer du lien entre elles mais également avec l’extérieur grâce aux divers partenariats. Ces échanges amènent tout un chacun à découvrir et mieux comprendre les personnes accompagnées, ce qui est essentiel pour les déstigmatiser aux yeux du grand public.
  • De plus, ce projet s’inscrivant dans la durée et la régularité, il offre aux bénéficiaires une revalorisation de leurs compétences, et favorise la prise de confiance en soi. Tous ces aspects positifs facilitent et concourent à leur insertion professionnelle.

Où le jardin en est-il aujourd’hui ?

Le jardin est aujourd’hui recouvert et protégé, afin de laisser le sol se régénérer pour que les bénéficiaires puissent profiter de belles cultures au printemps. L’occasion aussi pour les organisateurs de ce projet d’acheter le matériel pour entretenir les terres.